La décision du retrait progressif de la MONUSCO est une façon de distraire les congolais (#JeSuisIndigné)
[Kinshasa, 20 octobre 2020]. – La signature lundi 19 octobre à Kinshasa d’une stratégie commune de transition et de retrait progressif et responsable de la MONUSCO de la RDC par le ministre des Affaires étrangères Marie Tumba Nzeza et le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations-Unies, David McLachlan- Karr, est une façon de distraire les congolais et de continuer à maintenir cette force internationale jugée inutile et complice de l’insécurité dans notre pays.
Les indignés se demandent le pourquoi du renforcement de cette force à l’Est en 2021-2022 alors que des rapports des ongs et de la Société civile démontrent l’inertie qui s’observent par ces casques bleues pendant les massacres des personnes civils à proximité de leurs campements.
Le représentant spécial d’Antonio Guteress doit savoir que c’est depuis le mois d’octobre 2019 que les indignés exigent le départ immédiat de cette force onusienne. Le fait d’évacuer les deux Kasaï (2021), et le Tanganyika (2022) pour les concentrer à l’Est dénote d’un agenda caché d’autant que 20 ans durant la présence de la MONUSCO dans cette partie n’a rien apporter comme changement.
Pour les Indignés, le gouvernement de la RDC ferait oeuvre utile en plaidant pour la venue d’une nouvelle force neutre genre artemis en vue d’éradiquer complètement ces multiples groupes armées qui pullulent dans la région et dont la Monusco serait accuser de financer.
L’indigné