EtatdeSiège: Les indignés demandent au gouvernement de rapatrier les ADF Banyabwisha vers leurs pays d’origines pour espérer à une accalmie à Beni-Ituri.
Qui ne peut s’indigner rien qu’en voyant un bilan des tueries tendant vers 1000 personnes civils tuées en moins de six mois d’état de siège instauré dans le Beni-Ituri? Il faut vraiment être un étranger ou un collaborateur de l’ennemi pour continuer à proroger une mesure impopulaire dont les effets se soldent à plus de 50 véhicules sous convoi Fardc-Monusco incendiés, des villages et maisons brûlés, des milliers de personnes déplacés sans abris, ni aucune assistance humanitaire.
Dans cette déclaration médiatique, les indignés indexent les députés applaudisseurs qui prorogent aveuglément un état de siège sans aucune évaluation. Grave, les autorités ne se soucient même pas de savoir comment une armée de près 21000 militaires Fardc et 14000 casques bleus sillonnent depuis plus de 7 ans, un espace de 80 km2 sans arriver à neutraliser ni à identifier l’ennemi. « Il n’y a ni stratégies ni volonté de finir cette guerre au regard du silence honteux de nos autorités politiques et militaires qui se complaisent dans des communications d’intimidations et de complaisance visant plus à vouloir incriminer une population meurtrie », indique la Coordonnatrice Nationale de ce Mouvement.
« Comment voulez-vous qu’en plein état de siège, une armée étrangère comme le Rwanda continue à se ballader dans notre territoire sans que personne ne tousse et le gouvernement parle juste d’un incident. C’est une honte pour la République! Il est temps que l’on réoriente carrément cette mesure d’état de siège si pas le supprimer », ajoute-telle. Les autorites judiciaires feraient mieux de démarrer les procès de ces officiers trafiquants d’armes, detourneurs des fonds des opérations militaires et de plus de 150 ADF capturés dont nous parle l’armée. Il faut que le gouvernement congolais procède au rapatriement de ces inconnus venus s’installer à Beni-Ituri, qu’il a identifié comme Banyabwisha, alliés des ADF. La procédure d’identification figure parmi les mécanismes de sécurisation populaire dans les villages, que les indignés ne cessent de prôner pour qu’une accalmie s’installe dans la région.
L’indigné