LES INDIGNÉS RDC ASBL

L’arrestation des officiers trafiquants d’arme à Beni montre l’urgence d’effectuer une purge au sein de l’armée. [Communiqué indignés]

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Le Mouvement des Indignés de la Situation Sécuritaire en République Démocratique du Congo, « MISS/RDC » en sigle, se réjouit de l’arrestation depuis dimanche 14 mars 2021 du lieutenant Colonel ZIMA TSHUTSHULE, officier chargé de la logistique du 32ème brigade basée à Oïcha précisément à Matombo, de son adjoint et d’un conservateur du parc national de Virunga, munis de 60 caisses de minutions PKM, 17 caisses de minutions Aka 47, 05 caisses de minutions 12.7, ce qui fait au total 82 caisses d’armement.
Ce coup de filet qui s’aligne dans les revendications du Mouvement des Indignés est le résultat d’une pression auprès des autorités de procéder à la purge au sein de notre armée. Ceci révèle la souche de la persistance des massacres et de l’insécurité dans la partie Est de la RDC que les autorités font semblant de ne pas reconnaître, en dépit de multiple dénonciations que font les activistes et défenseurs des droits humains.
Les indignés souhaitent que cette mise en main sur les réseaux de trafiquants d’armes soit le début du démantèlement d’un grand réseaux maffieux constitués des officiers affairistes et d’autres sous sanctions internationales, des militaires infiltrés étrangers, de façon à nettoyer notre armée pour lui permettre de mener à bien les offensives de neutralisation des groupes armés terroristes et locaux.
Au regard de la gravité du dossier et de la persistance des tueries devenues quotidiennes à Beni-Ituri, le Mouvement des Indignés recommande :
1) Aux autorités congolaises

  • de prioriser la question de l’insécurité à l’Est du pays, plus particulièrement à Beni-Ituri pour éviter la balkanisation de notre pays ;
  • de procéder urgemment aux réformes dans les secteurs de l’armée et des services de sécurité en vue d’assurer la défense et la sécurisation du territoire ;
  • de déclencher un contrôle systématique dans nos services de gestion de l’armée en vue d’aboutir aux enquêtes sur, non seulement le trafic d’armes mais aussi, sur le détournement des fonds destinés aux opérations militaires sur terrain ;
    2) A la population congolaise
  • de s’approprier les mécanismes pacifiques de sécurisation populaire afin de barrer la route à l’ennemi.

Fait à Kinshasa, le 18 mars 2021

Nicole KAVIRA KINYOMA

Coordonnatrice Nationale

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