LES INDIGNÉS RDC ASBL

A Kinshasa, on saccage pour un deal politique, à Djugu les tueries continuent, et l’Ouganda déversent des inconnues dans des zones insécurisées (JeSuisIndigné)

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A Kinshasa dans l’hémicycle du palais du peuple, le spectacle est désolant. Des milices des partis politiques s’affrontent juste pour un deal politique au sommet de l’Etat. Des sources proches parlent même d’un mort et de nombreux blessés.

Au même moment, le Mouvement des Indignés alerte sur les tueries qui s’exécutent sur des populations en Ituri et à Beni. Dans la nuit du lundi 7 décembre, 5 personnes sont égorgées par les miliciens de la CODECO au village Bwanga dans le groupement Katsetse, secteur de Banyali-Kilo, territoire de Djugu en Ituri. Le vice-président de la communauté Nyali qui livre la nouvelle précise que 3 autres civils ont été blessés par ces assaillants.

Dans le même secteur, la Société civile signale des mouvements des miliciens maï-maï dans la chefferie de Babila babombi en territoire de Mambasa en Ituri. Ces assaillants en provenance du Nord-Kivu se réorganisent pour d’éventuelles attaques dans la région.

Profitant de la distraction qui s’installe à Kinshasa, l’Ouganda continue à déverser des personnes inconnues dans les zones insecurisées. 79 réfugiés se disant congolais en ont été reçus par les responsables du service de Direction Générale de Migration au niveau de la cité frontalière de Kasindi, en territoire de Beni. Devant la presse locale le lundi 7 décembre, les autorités de Kasindi ont indiqué que ces réfugiés seraient des habitants en provenance du territoire de Masisi.
Selon lui, la traversée de ces personnes devrait suivre une procédure administrative et par conséquent, ces rapatriés devront rentrer en Ouganda pour traverser la frontière à partir de Bunagana.
« 79 personnes, c’est tout un village. Comment se retrouvent ils sur le sol congolais sans qu’aucune procédure administrative ne soit établie? »

Le Mouvement des Indignés attire une fois de plus l’attention des autorités sur la situation dégradante de l’insécurité à l’Est pendant qu’ils festoyent à Kinshasa. La surveillance à nos frontières et le renforcement des capacités d’intervention de notre armée doivent constituer des priorités pour éviter le chaos dans cette partie de la République, tant convoitée.

L’indigné

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